Les causes du réchauffement climatique

L’ACTIVITÉ HUMAINE

Les scientifiques s’accordent aujourd’hui pour dire que nos activités humaines sont la cause première de l’accélération du réchauffement climatique dans le Monde depuis 1950. L’empreinte carbone liée aux gaz à effet de serre issus des activités humaines et relâchés dans l’atmosphère n’a cessé de s’accroître sur cette période. Elle constitue aujourd’hui de loin la principale composante de l’empreinte écologique de l’humanité, dépassant les capacités d’absorption des océans et des forêts et conduisant à un dérèglement climatique majeur.

 

Les émissions de gaz à effet de serre par secteur

L’industrie

29% des émissions de GES

L’Industrie est responsable d’environ 29% des GES dans le monde (plus un tiers d’émissions indirectes supplémentaires provenant de la génération d’électricité ou de chaleur via la combustion d’énergie fossile nécessaire aux procédés industriels). Sont concernés l’ensemble des activités, de la sidérurgie à la fabrication de ciment en passant par l’agroalimentaire, le papier, le tabac ou encore le traitement des eaux usées.

Les émissions du secteur de l’énergie (production, raffinage, torchage, etc.), comptabilisés à part dans les rapports du GIEC, représentent environ 10%.

La production d’électricité et de chaleur

25% des émissions de GES

La production d’électricité et de chaleur consommées par l’ensemble des secteurs (industrie, bâtiment principalement) constitue la seconde source d’émissions (25% des gaz à effet de serre).

La génération d’électricité, encore faiblement décarbonée à l’échelle mondiale, dépendait en effet encore (à 63% des hydrocarbures en 2018).

L’agriculture intensive

(Agriculture, foresterie et autre affectation des terres)

23% des émissions de GES

L’agriculture émet deux principaux gaz à effet de serre : le méthane et le protoxyde d’azote. Le méthane, 28 fois plus « réchauffant » que le dioxyde de carbone, provient des flatulences des bovins, des déjections animales et des rizières. Quant au protoxyde d’azote, au pouvoir réchauffant 310 fois plus grand que le CO2, il se dégage de l’épandage des engrais azotés minéraux et organiques. Il faut ajouter à cela les émissions de CO2 liées à l’utilisation des tracteurs et autres machines agricoles.

Enfin, d’immenses surfaces sont défrichées pour la culture de céréales, légumineuses, etc. à destination des animaux d’élevage. Ces changements d’affectation des sols contribuent largement à la déforestation de certaines régions clés comme l’Amazonie. 

Les transports

14% des émissions de GES

Les trois quarts des émissions de ce secteur sont liées aux transports routiers (camions, bus et voiture). L’avion arrive en deuxième position suivi de près par les transports maritimes.

Fait notable, les SUV, qui représentent plus de la moitié des voitures vendues dans le Monde aujourd’hui, émettent 20% de plus de CO2 qu’une petite voiture et constituent, c’est la 2ème source de croissance des émissions en France.

Le bâtiment

6% des émissions de GES

Le secteur du bâtiment est responsable des émissions de GES à hauteur de 6%. L’essentiel de ses émissions directes incombe aux logements, locaux commerciaux, bâtiments publics et à leur consommation de combustibles fossiles (fioul et gaz principalement) par les chaudières afin de produire du chauffage ou de l’eau chaude sanitaire.

Les déchets

3% des émissions de GES

Près de 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont imputables aux déchets. Le secteur d’activité du traitement des déchets fait l’objet d’une catégorie spécifique au sein des inventaires de GES, leurs émissions n’étant liées ni à la consommation d’énergie ni à des processus de production industrielle. Hormis pour l’incinération, les émissions de GES du traitement des déchets résultent de processus biologiques provoqués par le traitement et la décomposition des déchets organiques. Ces processus engendrent des émissions de méthane liées aux opérations de stockage, au compostage, à la méthanisation ou aux procédés de traitement des eaux usées. 

COMMENT

LE WWF AGIT

PAR DES
PROJETS DE TERRAIN

Protéger et restaurer les forêts de Nouvelle-Calédonie.

Pour assurer la préservation des forêts humides de Nouvelle-Calédonie, le WWF participe à la restauration forestière du premier château d’eau du territoire car c’est lui qui alimente le plus grand nombre d’habitants du pays. Par ailleurs, afin d’alerter les décideurs politiques locaux, le WWF mène des études mettant en évidence le rôle, les menaces mais également les opportunités pour la protection des forêts.

EN FAISANT ENTENDRE LA VOIX DE LA NATURE

Le WWF demande une loi européenne contre la déforestation.

L’Union Européenne est l’un des principaux importateurs de produits liés à la déforestation comme l’huile de palme et le soja. Le WWF demande une législation forte pour interdire en Europe tout produit issus de filières non-durables qui contribuent à la déforestation. Une telle loi aurait un impact massif puisque la déforestation représente environ 12 % des émissions mondiales de GES.

En produisant des rapports scientifiques

Rapport Planète Vivante sur le déclin de la biodiversité dans le monde.

Depuis 1998, nous publions tous les deux ans le Rapport Planète Vivante qui mesure l’état de la biodiversité sur la planète. En 2020, le rapport fait état d’un déclin de 68% des populations de vertébrés depuis 1970. Une situation dramatique que nous avons fait entendre en haut lieu. Une bonne nouvelle cette année : 75 pays se sont engagés à enrayer la courbe de perte de biodiversité d’ici 2030. 

POURQUOI

IL FAUT AGIR, VITE

%

d'émissions de CO2 en plus depuis 1990 malgré la mise en oeuvre du protocole de Kyoto en 2005

%

d’émissions par an et par habitant depuis 1990 alors que la population mondiale est passée de 5,3 à 7,7 milliards

déjà atteint par rapport à l'ère pré-industrielle

d'hectares brulés en Australie entre juin 2019 et janvier 2 2020

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